Résumé :
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Censés détenir le pouvoir dans l'entreprise, les actionnaires des sociétés du CAC 40, trop peu impliqués, laissent souvent les coudées franches aux dirigeants. Une latitude également permise par un code de gouvernance non contraignant, bien que récemment renforcé. Est-ce que le ministre de l'Economie doit aller installer un détecteur de mensonges dans son bureau pour les présidents du CAC 40 ? , s'était exclamé Arnaud Montebourg en avril dernier, fâché de ne pas avoir été informé par Alstom de son projet de cession de sa division énergie au groupe américain General Electric. Une colère qui pouvait également être partagée par les petits actionnaires du groupe Alstom, qui n'ont pas eu leur mot à dire dans une opération qui s'apparente à un démantèlement de la société. (Extrait d'Alternatives économiques, N°338, p.74)
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