Résumé :
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Sur quoi un être humain peut-il s’appuyer pour se sentir vivant de la naissance à la mort? Comment garder ou retrouver le goût de vivre, la mémoire de l’humain dans les épreuves? A l’approche de la mort le désir n’a pas d’âge. Il cherche le contact, le lien, des paroles justes. Il exige la reconnaissance de soi comme vivant, sexué, désirant toujours. Le premier et dernier ancrage vient du corps en lien avec l’autre. On y revient comme « à la maison », peuplée de mémoires affectives, sensorielles. La présence de l’autre y est attendue pour ré habiter ce corps de désir, et faire de son histoire un récit. M’inspirant de la psychanalyse et de l’anthroplogie, je suis partie de ce que mes patients m’ont appris, comme les soignants.
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