Résumé :
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Face à l'avalanche de critiques suscitée par la loi Alur et à la crainte d'un repli prolongé de l'offre locative privée, le gouvernement renonce à mieux réguler ce marché. Dans les zones où les prix sont excessifs, je proposerai d'encadrer par la loi les montants des loyers lors de la première location ou à la relocation", avait promis le candidat Hollande. Mais le 29 août dernier, le gouvernement a annoncé que l'encadrement des loyers prévu par la loi Alur (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové), votée seulement cinq mois auparavant, serait finalement limité à la seule ville de Paris, au lieu des 28 zones "tendues" prévues par la loi. Reniement d'une promesse de campagne sous la pression des lobbies ? Ou levée d'un carcan, coupable de faire fuir les bailleurs et d'aggraver la pénurie de logements ? (Extrait d'Alternatives économiques, N°339, p.34)
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