Résumé :
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"N'ayons pas peur des jeunes que l'on ne comprend pas. N'ayons pas peur de la société, de cette matrice multifactorielle qui a engendré ces jeunes. N'ayons pas peur des cultures qui semblent remettre en question notre science paisiblement installée. N'ayons pas peur d'avoir à dire non à un corpus théorique sans âme. N'ayons pas peur d'être bousculé par nos moins jeunes, nos jeunes et nos plus jeunes. Ayons peur d'avoir toujours raison. Ayons peur de préjuger, de condamner uniquement sur des ressentis pseudo scientifiques, culturels. Ayons peur d'avoir l'esprit engoncé dans des vérités plus ou moins consciemment construites, transmises par des esprits aigris. En aucune manière, nous n'aiderons les enfants dont nous avons la responsabilité avec des approximations, des discontinuités intellectuelles. L'arsenal légal existe, faisons-le vivre le plus intelligemment, le plus honnêtement, le plus justement possible, car c'est là qu'est le vrai défi pour nos institutions et plus largement pour notre communauté nationale. Grâce à notre bienveillance à l'encontre de tous les enfants, sans aucune restriction et à la force d'une saine pédagogie thérapeutique, on peut envisager objectivement de pouvoir relever les plus grands défis car essentiellement à fondement humain." (Salah Laouabdia Sellami, 2014, p. 162)
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