Résumé :
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L'Union européenne mise sur l'économie sociale pour créer des emplois et favoriser la cohésion sociale. Et nourrit l'espoir d'en faire un secteur attractif pour les investisseurs institutionnels. Une omniprésence discrète. Les composantes d'une économie sociale et solidaire (ESS) à la française se retrouvent dans tous les pays européens, mais le plus souvent en ordre dispersé. Hormis en Espagne, Italie, France, Belgique francophone et au Portugal, où le secteur est organisé, le terme même d'économie sociale n'est que peu utilisé, notamment au Royaume-Uni ou en Allemagne. Quant aux jeunes membres de l'Union, comme la Pologne, la République tchèque ou la Roumanie, le renouvellement progressif de leur intérêt pour l'économie sociale se concentre sur les entreprises dont l'objectif est l'insertion. (Extrait d'Alternatives économiques, N°340, p.56)
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