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Résumé :
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Afin d’assurer au patient des soins adaptés à son état et son rapatriement vers son pays d’origine et cela où qu’il se trouve dans le monde, deux types de transport sanitaire sont assurés : l’évacuation sanitaire urgente, lorsque le plateau technique est manifestement insuffisant sur place et que la balance bénéfice/risque lié au transport est très en faveur d’un transfert urgent, et des rapatriements moins urgents, une fois le patient stabilisé, pour lesquels un niveau de sécurité élevé est exigé. La réussite du rapatriement nécessite une articulation médicale et logistique importante. Elle repose sur l’évaluation la plus complète possible de l’état du patient. Elle tient compte des contraintes de la médecine aéronautique (hypoxie, expansion des gaz) et des contraintes logistiques et administratives, sans méconnaître le risque de transmission d’agents infectieux et d’importation de germes multirésistants. Si l’indication du rapatriement est retenue, il y a lieu de choisir le vecteur et de définir les modalités du transfert : avion spécial ou avion de ligne, avec aménagements particuliers (civière, oxygène). Cette démarche complexe impose anticipation, expertise et travail en équipe.
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