Titre : | L’ocytocine comme facteur de risque d’hémorragie du post-partum immédiat : confrontation d’une étude descriptive portée sur 80 parturientes nancéennes aux résultats de l’INSERM (2014) |
Auteurs : | Noémie Diez, Auteur ; Mardjane Nadjafizadeh, Auteur ; Claire Hector, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Les dossiers de la maieutique (Vol. 1, N°3, Octobre 2014) |
Article en page(s) : | p. 92-97 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Facteurs de risque ; Hémorragie ; Hémorragie de la délivrance ; Ocytocine ; Période du postpartum |
Résumé : |
Introduction : L’hémorragie du postpartum continue à être la première cause de mortalité maternelle en France. Les études entreprises de l’INSERM ont montré que la quantité d’ocytocine administrée pendant le travail à des femmes sans risque préalable était associée à une augmentation du taux d’hémorragie du postpartum immédiat (HPPI).
Objectif : Ce travail de fin d’études de sage-femme a eu pour objectif d’investiguer si les femmes sans facteur de risque préalable mais ayant développé une HPPI à la Maternité Régionale Universitaire de Nancy (MRUN) avaient reçu des doses d’ocytocine définies comme à risque par l’étude de l’INSERM portant sur la stimulation du travail par l’ocytocine et le risque d’hémorragie grave du post-partum (Belghiti et al., 2011). Méthode : Etude descriptive rétrospective sur des dossiers de parturientes de la MRUN ayant présenté une HPPI sans facteur de risque préalable. Le Département d’Information Médicale a identifié des dossiers de femmes qui avaient eu une HPPI entre 2011 et 2012. L’application des critères d’inclusion et exclusion a permis l’identification de 80 dossiers qui ont alors été analysés pour déterminer les doses d’ocytocine administrées pendant le travail. Résultats : La majorité des 80 femmes en travail spontané ont reçu de l’ocytocine pendant le travail sans qu’une indication ne soit renseignée. Pour la moitié d’entre elles, l’ocytocine a été administrée à des doses définies comme entraînant un risque accru d’HPPI par l’étude de l’INSERM. L’étiologie principale de ces HPPI a été identifiée comme étant une atonie utérine. Conclusion : Nos résultats semblent compatibles avec les données de l’INSERM, notamment sur le dépassement des débits d’ocytocine et l’étiologie de l’HPPI. Au vu des risques que peut présenter cette hormone de synthèse, il apparaît judicieux de la replacer dans son rôle de thérapeutique. |
En ligne : | http://cnema.fr/cnema/wp-content/uploads/2017/10/1-3-03-diez.pdf |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | DOS.MAI 14-3 | Empruntable | Disponible |