Titre : | L’avenir de notre système de soins de santé (2010) |
Auteurs : | Jos Kesenne, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | MC-Informations (240, juin 2010) |
Article en page(s) : | p. 3-13 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Assurance maladie ; Belgique ; Franchises et coassurance ; Santé ; Sécurité sociale ; Soins |
Résumé : |
Le système belge de protection sociale en soins de santé offre à la grande majorité des Belges un large éventail de soins remboursés et accessibles. Les tickets modérateurs et les suppléments posent problème pour certains groupes de la population, bien que le Maximum à facturer et Omnio permettent d’adoucir le poids des tickets modérateurs. Différentes enquêtes démontrent que la population belge est relativement satisfaite du système belge de soins de santé. Cela s’explique en grande partie par le fait que nous disposons d’une grande liberté de choix, ainsi que d’un corps de médecins, paramédicaux, infirmiers et soignants très compétents et dûment formés. Le système belge de soins de santé s’appuie sur une concertation très large entre les pouvoirs publics, les prestataires de soins, les partenaires sociaux et les mutualités. Les matières les plus importantes sont examinées au sein de nombreux organes de concertation. Les mutualités essaient d’y influencer la politique sur la base des informations qu’elles récoltent au sein de leurs conseils d’administration et assemblées générales. La forte croissance en Belgique de l’assurance soins de santé et des dépenses privées de santé n’est pas une nouveauté. On observe d’ailleurs un phénomène analogue dans d’autres pays occidentaux. L’enjeu consiste à garder les soins de santé accessibles à tous. Cela implique que les pouvoirs publics devront continuer à jouer un rôle important dans l’organisation et le financement de l’assurance soins de santé et ce, conjointement avec les partenaires sociaux, les prestataires de soins, et les organisations chargées de l’exécution sur le terrain. La solidarité est ancrée dans le premier pilier, à savoir : l’assurance soins de santé obligatoire. Il convient dès lors de garder cette assise la plus large possible. Mais pour ce faire, tous les partenaires du système doivent se mettre d’accord sur les mesures nécessaires pour améliorer la qualité et l’efficacité de l’assurance soins de santé. A défaut, l’évolution systématique vers un système multipiliers sera difficile à éviter. Mais même dans cette hypothèse-là, les pouvoirs publics peuvent toujours tenter, par le biais de mesures ciblées, d’assurer la solidarité la plus large possible. |
En ligne : | http://www.mc.be/fr/134/Resources/avenir%20systeme%20de%20soins_tcm182-69974.pdf |