Résumé :
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"Les démographes nous annoncent une hausse importante de la population dans les années à venir. On prévoit que cette augmentation tiendra essentiellement à l'accroissement de petits ménages (une ou deux personnes). Il est dès lors légitime de s'interroger sur la façon dont les pouvoirs publics doivent répondre à cet enjeu alors que les ménages de petite taille présentent un risque de pauvreté plus élevé. Ces dernières années, une offre de petits logements s'est développée particulièrement dans les centres urbains par le biais de la division d'immeubles unifamiliaux. Force est de reconnaître que cette offre répond à une véritable demande puisque les ménages de une ou deux personnes sont nettement plus nombreux dans les villes. Cependant, ces logements présentent plus fréquemment que les autres des problèmes en matière de salubrité ou de sécurité. Ils sont souvent perçus comme des sources de nuisance (surdensification, manque de place de parking, ...) ou des indices de la dégradation d'un quartier (façades en mauvais état, abondance de boîtes aux lettres, ...). Dans l'esprit collectif, ce type de logement est associé à des pratiques condamnables de type "marchands de sommeil"." (Fontaine, 2015, p. 10)
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