Résumé :
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"Goutte de Vies, le collectif des Morts de la rue 31, est une association qui, en s'occupant de la mort de ceux dont on ne s'occupe pas, tente de s'opposer à la disparition complète, allant jusqu'à l'effacement mémoriel, des "exclus" comme but ultime d'un long processus qui commence bien avant la mort biologique du sujet en état d'exclusion. Par son travail de soutien de ceux qui restent et de support d'un témoignage, elle est aussi le réceptacle des effets de revitalisation et de remise en récit d'histoires un temps interrompues qui sont autant d'effets subjectifs de la disparition de "l'exclu"." (Velut & Cevenes, 2015, p. 174)
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