| Titre : | DESC de Médecine d'urgence : comment les jeunes urgentistes apprennent-ils leur spécialité ? : première enquête nationale (2015) |
| Auteurs : | T. Mesnier, Auteur ; O. Mimoz, Auteur ; D. Oriot, Auteur |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Annales françaises de médecine d'urgence (2, mars-avril 2015) |
| Article en page(s) : | p. 95-102 |
| Langues: | Français |
| Sujets : |
Paramédical (MeSH) Collecte de données ; Enseignement infirmier ; Enseignement spécialisé en médecine ; Formation continue ; France ; Médecine d'urgence ; Simulation sur patients standardisés |
| Résumé : |
Introduction
La médecine d’urgence (MU) est une spécialité récente en France. Depuis 2004, la formation est validée par un diplôme d’études spécialisées complémentaires (DESC). Aucune étude n’a évalué cette formation jusque-là au niveau national. Objectifs Évaluer la formation en DESC de médecine d’urgence en France par les jeunes médecins en fin de cursus tant au niveau théorique que pratique. Matériel et méthodes Enquête déclarative d’opinion. Un questionnaire évaluant la formation théorique et pratique a été envoyé entre juillet et septembre 2014 par courrier électronique aux étudiants en fin de seconde année de DESC MU en France. Cinq domaines étaient abordés: profil des répondants, formation théorique, formation pratique, formation globale, post-internat et avenir en médecine d’urgence. Résultats Le taux de réponses était de 47 %. La formation était jugée globalement bonne par 79 % des jeunes médecins et comme leur permettant d’améliorer leurs compétences pour 77 % d’entre eux. Si 69 % des répondants exprimaient que la formation théorique était de bonne qualité, ils étaient 56 % à penser que la formation pratique en quatre semestres était insuffisante. L’enseignement de plusieurs gestes techniques leur semblait insuffisant et 99 % estimaient nécessaire d’accroître la part de pédagogie par simulation. Bien que satisfaits par cette formation, seulement 40 % auraient choisi le DES de médecine d’urgence si celui-ci avait existé au moment de débuter l’internat. Discussion Bien que satisfaisante, la formation des futurs praticiens doit évoluer afin de la renforcer sur un plan aussi bien théorique que pratique. Il semble nécessaire d’en allonger sa durée et de s’appuyer sur la simulation. Cela pourrait passer par la création d’un DES de médecine d’urgence. Cette première initiative d’évaluation nationale de la formation en médecine d’urgence devra être répétée pour contribuer à l’évolution et à l’essor de notre spécialité. |
Exemplaires (1)
| Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | Annales françaises de médecine d'urgence. 2015-2 | Empruntable | Disponible |



