| Titre : | Que pensent les urgentistes de la région Sud-Ouest de leur formation par le DESC de médecine d’urgence, dix ans après sa création ? (2015) |
| Auteurs : | E. Dehours, Auteur ; F. Moustafa, Auteur ; G. Jaudet, Auteur ; D. Lauque, Auteur |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Annales françaises de médecine d'urgence (3, mai-juin 2015) |
| Article en page(s) : | p. 144-149 |
| Langues: | Français |
| Sujets : |
Paramédical (MeSH) Enseignement professionnel ; Enseignement spécialisé en médecine ; Études d'évaluation comme sujet ; Médecine d'urgence |
| Résumé : |
Introduction À l’aube du dixième anniversaire de la création du diplôme d’études spécialisées complémentaires en médecine d’urgence (DESC MU) et en vue de la création du diplôme d’études spécialisées (DES) de médecine d’urgence, il nous a semblé utile de faire le point sur cet enseignement. Nous avons donc interrogé les praticiens de médecine d’urgence ayant validé leur DESC MU sur leur formation et leurs conditions d’exercice en fin de cursus. Matériel et méthodes Étude multicentrique descriptive par l’intermédiaire d’un questionnaire en ligne intitulé « DESC MU: passé, présent et futur » adressé à l’ensemble des médecins ayant validé leur DESC MU au sein de l’interrégion Sud-Ouest. Le questionnaire évaluait l’enseignement pratique et les stages, l’enseignement théorique, la carrière du praticien. Nous avons réalisé une analyse descriptive des variables recueillies. Résultats Quatre-vingt-huit questionnaires ont été remplis sur 143 mails envoyés (62 %). La satisfaction des médecins concernant le déroulement des stages était évaluée en majorité (n = 60, 68 %) à plus de 7 sans différence entre les différents terrains de stage. Les médecins considéraient que les cours étaient adaptés à la pratique courante avec 78 (89 %) notes supérieures ou égales à 5. Par contre, ils auraient souhaité que l’enseignement soit plus développé sur la pédiatrie, la traumatologie non vitale et la régulation médicale. Soixante-treize participants (83 %) bénéficiaient d’ateliers de simulation avec un nombre de séances variable. La majorité des médecins occupait un poste d’assistant à la sortie du DESC MU (n = 54, 61 %) avec une activité le plus souvent mixte (Urgences/SMUR) (n = 60, 68 %). La répartition du lieu d’exercice (centres hospitalo-universitaires [CHU]/centres hospitaliers généraux [CHG]) était équivalente. Conclusion Les jeunes urgentistes confrontés à l’exercice de leur spécialité nous indiquent que leur formation initiale, reçue dans le cadre du DESC MU, est adaptée à leur pratique. La plupart accèdent rapidement à des postes hospitaliers leur permettant d’exercer une activité mixte à temps plein. Cette étude ouvre quelques pistes pour la mise en place de l’enseignement du DES de médecine d’urgence d’un point de vue pratique et théorique dont la mise en place semble imminente. |
Exemplaires (1)
| Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | Annales françaises de médecine d'urgence. 2015-3 | Empruntable | Disponible |



