Résumé :
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Pétrole, antiquités, impôts, kidnappings…, les ressources financières de l'Etat islamique sont nombreuses. Et ses dépenses conséquentes. Le 16 novembre dernier, dans son communiqué spécial sur la lutte contre le terrorisme, le G20 a appelé ses membres à "renforcer le combat contre le financement du terrorisme". Le constat est unanimement partagé : on ne peut combattre Daech par la seule action militaire, il faut réussir à couper le groupe terroriste de ses ressources financières. Facile à dire, mais moins facile à faire. Car si l'on en croit les études du Gafi (le Groupe d'action financière) et du Congrès américain, ses dirigeants semblent avoir recours essentiellement à un financement local difficilement contrôlable. (Extrait d'Alternatives économiques, N°352, p.17)
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