Résumé :
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Le marasme du commerce mondial et des investissements internationaux semble traduire un épuisement du processus de mondialisation. Une évolution qui suscite la quête de nouveaux cadres d'intégration, à l'échelle régionale ou interrégionale. Au terme de deux décennies de croissance spectaculaire, le commerce international de biens et de services est entré, à la suite de la crise globale de 2008-2009, dans une période de marasme prolongé. Les chiffres récents, qui font état d'une stagnation des échanges depuis la fin de 2014, sont d'autant plus surprenants que la croissance mondiale, bien qu'inférieure à sa tendance de long terme, continue d'être positive. Synonyme d'élargissement des marchés, la croissance économique est, selon la théorie classique du commerce international, propice à une plus grande spécialisation des activités productives, donc à une progression des échanges. A son tour, celle-ci favorise la concurrence, qui améliore la qualité des produits, encourage les transferts de technologie et pèse sur les prix. (Extrait d'Alternatives économiques, N°352, p.78)
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