Résumé :
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Le pouvoir désormais issu des urnes aura fort à faire pour réformer l'Etat et l'économie, assurer le progrès social et venir à bout de la violence terroriste. Encore faudrait-il que l'équipe dirigeante soit à la hauteur.Matrice des soulèvements qui ont bouleversé le monde arabe depuis 2011, la Tunisie peut se targuer d'être le seul pays à avoir poursuivi, non sans péripéties, un processus d'ouverture politique qui reste à ce jour inédit dans la région. Les élections législatives et présidentielle de fin 2014 ont parachevé, dans un esprit de compromis, une première étape de la transition qui s'est concrétisée par l'adoption, laborieuse, d'une nouvelle Constitution en janvier 2014. La phase qui lui succède, en apparence moins périlleuse, est en fin de compte plus ardue et plus complexe. Et son échec risquerait de compromettre à long terme l'avenir de la Tunisie. (Extrait d'Alternatives économiques, HS 107, p.110)
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