Résumé :
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Pas dupe des dérives du système communiste malgré une carrière dans l’armée de l’Union soviétique, son père l’avait encouragé à mener des études de physique nucléaire parce que « si tu deviens poète ou écrivain, tu risques d’être fusillé, si tu travailles pour la défense, tu auras la chance de terminer dans un camp ». Malgré cet avertissement, Mikhail Zlatkovsky décida pourtant d’assouvir sa passion d’abord pour le dessin, ensuite pour la caricature. La liberté nouvelle qu’insuffla la perestroïka dans la Russie de Boris Eltsine lui permit de devenir l’un des cartoonistes les plus primés au monde. Aujourd’hui, une chape de plomb s’est à nouveau abattue sur la liberté d’expression en Russie. La faute à ce « bandit » de Poutine qui mène par le bout du nez une Europe aux dirigeants trop bien éduqués pour lui répondre avec les mêmes armes. Zlatkovsky, qui travaille pour le quotidien Novye Izvestia, est l’un des nombreux dessinateurs de presse présentés à Mons dans le cadre de l’exposition Ceci n’est pas l’Europe, organisé par l’association Cartooning for Peace. (Extrait du VIf, N°3372, p.8)
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