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Résumé :
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Ces dernières années, les plus riches ont vu leurs revenus fléchir à la fois sous le coup de la crise financière et des hausses d'impôts mises en place entre 2011 et 2013 (baisse du plafond des allocations familiales, création d'un taux à 45 % pour l'impôt sur le revenu, plafonnement des niches fiscales, imposition des revenus du capital au barème de l'impôt sur le revenu), avant de repartir à la hausse. A l'autre extrémité du spectre, le taux de pauvreté a baissé entre 2011 et 2013. Cela signifie-t-il qu'il y a moins de pauvres ? Non, car cet indicateur mesure la pauvreté par rapport au revenu médian. Or, en temps de crise, le revenu médian a tendance à baisser ou à stagner, faisant ainsi automatiquement baisser (ou stagner) le seuil de pauvreté. (Extrait d'Alternatives économiques, HS N°108, p.52)
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