Résumé :
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Depuis 2005, les prélèvements d’organes chez les donneurs décédés en arrêt circulatoire (Ddac) sont autorisés en France, mais jusqu’ici réservés aux arrêts cardiaques inopinés réfractaires à toute réanimation (Ddac Maastricht I et II, dits non contrôlés), d’où une faible contribution et la nécessaire élaboration d’un protocole national pour les Ddac « contrôlés » M III. La mise en place de ce programme dans un établissement impose une activité de prélèvements d’organes et tissus déjà bien organisée. Les premiers résultats obtenus en 2015 sont encourageants. La compréhension et l’acceptation du protocole par les proches comme par les équipes sont bonnes. Les donneurs de la catégorie III de Maastricht pourraient conduire à une augmentation significative du nombre de prélèvements et de transplantations. Les établissements hospitaliers doivent se préparer à cette éventualité.
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