Titre : | Cas clinique [dossier] (2016) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | NPG (Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie) (93, juin 2016) |
Article en page(s) : | p. 123-138 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Atrophie ; Burkina ; Consentement ; Démence ; Dépression ; Diabète ; Diagnostic ; Diarrhée ; Hématome ; Lupus érythémateux disséminé ; Metformine ; Présentations de cas ; Purpura ; Refus de traitement ; Stress psychologique ; Sujet âgé ; Thérapeutique ; Vieillissement de la peau |
Note de contenu : |
·Hématomes bulleux révélant une dermatoporose / N. Kluger. Page :123-126
La dermatoporose définit les aspects cliniques et les conséquences fonctionnelles de la fragilité cutanée chronique associée au vieillissement cutané. Elle touche principalement les sujets âgés entre 70 et 90ans. Nous rapportons le cas d’une patiente de 86ans qui a développé un purpura bulleux du décolleté et des membres supérieurs qui fut pris à tort initialement pour une vasculite cutanée. ·Metformine et diarrhée tardive : une complication médicamenteuse à laquelle il faut savoir penser / E. Bouzouita, V. Ducasse, A. Teixeira. Page :127-129 La diarrhée est un effet indésirable fréquent des médicaments, en particulier en début de traitement. Elle peut toucher jusqu’à 30 % des patients diabétiques non insulinodépendants traités par metformine. La diarrhée d’apparition retardée (après une longue période de traitement effectif) est d’une imputabilité difficile à démontrer, en particulier lorsqu’on considère ces patients multi-compliqués avec de nombreuses étiologies possibles aux diarrhées. Nous présentons le cas d’un patient âgé souffrant de diarrhée d’apparition tardive après 8ans de traitement par metformine soulevant la responsabilité du traitement hypoglycémiant dans l’apparition de l’intolérance digestive. ·Dépression du sujet âgé en milieu socioculturel africain à Ouagadougou, Burkina Faso / D. Nanéma, P. Goumbri, K. Karfo, J.G. Ouango, A. Ouédraogo. Page :130-132 La dépression de la personne âgée est de plus en plus d’observation courante au Burkina Faso. Sa survenue est souvent liée à des facteurs psychologiques, mais aussi somatiques. Dans le présent article, les auteurs rapportent le cas de M. O., chez qui des événements de vie traumatisants notamment des deuils et des problèmes somatiques ont concouru au développement d’une dépression sévère avec symptômes psychotiques. Une prise en charge pluridisciplinaire a permis un amendement des symptômes. Au-delà de l’intérêt thérapeutique, ce cas souligne la particularité des facteurs de risques psychosociaux et des manifestations de la dépression en milieu socioculturel africain. ·Le refus de soin du sujet en démence : une réflexion sur le terme d’opposition / I. Guentcheff. Page :133-135 Nous traitons dans cet article de la difficulté de penser le comportement d’un sujet atteint de démence en termes d’opposition. En effet, l’opposition comme le consentement, qui nécessairement s’articulent à un objet, rejeté ou accueilli, posent la question de la non-séparation du dément à son objet. L’impossibilité du dément aphasique à produire la représentation d’un objet, mais surtout ce que cette impossibilité même engage comme incapacité à « se représenter comme sujet » implique que toute modification dans son économie sensible soit « grosse » d’un risque de mort subjective. L’effondrement du langage dans la démence induit que les conduites d’opposition ne puissent être pensées comme opposition au soin, mais comme opposition à l’insondable d’une demande anxiogène. De fait, le mouvement d’opposition doit souvent être entendu, non pas comme refus d’un objet irreprésenté, mal compris par un sujet déficitaire, mais comme refus de l’irreprésentable de l’objet, mis à distance par un sujet en danger d’indifférenciation. L’hypothèse que nous soutenons à l’aide d’un cas clinique est la suivante : c’est par le « ratage » que le sujet émerge et non dans l’adhésion qui tient lieu de réussite. Ainsi, les conduites d’opposition doivent être repérées comme les moments les plus féconds, les failles par lesquelles le sujet en vient à exister. Elles ne sont pas entrave au fonctionnement, opposition à « on ne sait quoi », mais dysfonctionnement nécessaire. ·Le lupus systémique d’apparition tardive chez le sujet âgé : à propos d’un cas et revue de la littérature / A.A. Zulfiqar, A. El Adli, A. Martin-Kleisch, J.L. Pennaforte. Page :136-138 Une patiente de 87ans a été prise en charge pour une pancytopénie sans critère de gravité. Le bilan d’investigation a permis de diagnostiquer un lupus systémique de révélation tardive devant la présence de 4 critères diagnostiques selon la classification ACR de 1997, à savoir une thrombopénie auto-immune avec leucopénie, une positivité des anticorps anti-nucléaires, une positivité des anticorps anti-DNA natifs et une atteinte des séreuses. Une corticothérapie orale avec une décroissance progressive a été proposée (secondairement associée à de l’hydroxychloroquine), mais la patiente a refusé ce traitement. Devant l’absence de critères de gravité, une abstention thérapeutique a été décidée avec une surveillance biologique régulière et stricte. Le lupus du sujet âgé est rare mais doit être un diagnostic à savoir évoquer. |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | NPG 16-93 | Empruntable | Disponible |