Résumé :
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"Les défenseurs de la psychologie positive ont élaboré un discours ambitieux, mais trop vite condescendant à l'égard de ce pauvre vieux développement personnel (inégal mais inspirant), et curieusement amnésique des prédécesseurs, toujours alertes, que sont les partisans de la psychologie humaniste, pour ne citer qu'eux. En outre, la supériorité de la jeune psychologie positive demande encore confirmation, notamment dans le domaine thérapeutique.
Malgré tout, un vent (relativement) nouveau souffle sur la psychologie qui, à force de se pencher sur les malheurs des patients, en venait à oublier que de nombreux individus ne ressentent aucun besoin de consulter, parce qu'ils ne vont pas si mal que ça. Ou qu'ils se remettent debout tout seuls (la notion de résilience aussi, en son temps, fit grincer bien des dents !). Allons, le bonheur n'est pas un gros mot, par Sigmund ! Alors laissons sa chance à la psychologie positive, sans illusions mais sans préjugé." (Marmion, 2016, p. 3)
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