Résumé :
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Les infections nosocomiales sont des infections contractées dans un établissement de santé. Cette définition est devenue inadaptée aux pratiques de soins actuelles où initialement le critère discriminant était le lieu d'acquisition de l'infection (communautaire versus nosocomiale). Elle a donc été actualisée en novembre 2007 et a été intégrée de façon plus générale au sein des infections associées aux soins. Le taux de prévalence des infections nosocomiales en France se situe dans les limites basses des autres pays d'Europe, autour de 5,3%. Les infections les plus fréquentes sont l'infection urinaire, la pneumopathie, l'infection du site opératoire et la bactériémie/septicémie. Ces infections nosocomiales sont favorisées par la présence de dispositifs invasifs ou de procédures invasives. Les bactéries représentent trois quarts des micro-organismes isolés dans les infections nosocomiales. Les plus souvent en cause sont Escherichia coli, Staphylococcus aureus et Pseudomonas aeruginosa. Certaines de ces bactéries posent le problème majeur de la multirésistance aux antibiotiques (par exemple: S.aureus résistant à la méticilline). La prévention des infections nosocomiales repose entre autres sur un meilleur respect des précautions d'hygiène. Les infections nosocomiales restent une préoccupation majeure en santé publique tant en termes de morbidité que de mortalité et de coût.
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