Titre : | État des lieux de l’utilisation de l’analgésie intrathécale en situation palliative en France en 2016 (2017) |
Auteurs : | Virginie Guastella ; Isabelle Genaud ; Bruno Pereira |
Type de document : | Article : site web ou document numérique |
Dans : | Médecine palliative (4, septembre 2017) |
Article en page(s) : | p. 191-197 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Analgésie ; Anesthésie de conduction ; Centres hospitaliers universitaires ; Collecte de données ; Douleur rebelle ; Gestion des soins aux patients ; Injections ; Injections rachidiennes ; Qualité de vie ; Rachis ; Soins ; Soins palliatifs ; Tumeurs |
Résumé : |
Introduction : L’analgésie intrathécale est une technique analgésique interventionnelle spécifique, indiquée pour les douleurs réfractaires. C’est une autre voie d’administration des antalgiques dans l’espace spinal. Les molécules se fixent directement sur les récepteurs avec une meilleure efficacité et des effets indésirables moindres. Parce qu’une des questions essentielles de la démarche palliative est « avons-nous mis en œuvre tous les moyens pour soulager ? », il est intéressant de voir si ce type d’analgésie est connu des thérapeutes qui prennent en charge des patients en situation palliative, dans quelle proportion cela est réalisé, et quelles sont les limites rencontrées.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude exploratoire transversale. Un questionnaire en six parties a été élaboré avec le biostatisticien de la délégation à la recherche clinique et à l’innovation du centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand. Cent-trente questionnaires ont été envoyés aux médecins de trois structures : unité de soins palliatifs, équipe mobile de soins palliatifs et service de médecine des centres de lutte contre le cancer. Cinquante-quatre d’entre eux ont été renvoyés. Résultats : Soixante-trois pour cent ont dit pratiquer l’analgésie intrathécale, mais moins de cinq fois par an. Une étude détaillée des résultats prouve que cette technique n’est pas aisée à mettre en pratique. Il y a de nombreux freins dans la réalisation : lourdeurs organisationnelles, chronologie, le manque de connaissances et les procédures institutionnelles, etc. Conclusion : L’analgésie intrathécale devrait être plus souvent proposée et plus tôt dans l’histoire de la maladie des patients, face à des douleurs réfractaires, pour améliorer la qualité de vie par une meilleur gestion des symptômes d’inconfort. |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | MED.PAL 17-4 | Empruntable | Disponible |