Résumé :
|
De nombreux sujets ont été abordés lors de l'Oral Abstract Session consacrée au cancer avancé de la prostate. La disparition de cellules tumorales circulantes est plus pertinentes pour le pronostic que l'évolution du PSA. L'évaluation du pronostic est également meilleure si l'on tient compte de l'expression de 22 gènes. Par ailleurs, un programme informatique permet désormais de mesurer l'indice de la scintigraphie osseuse, qui détermine la quantité osseuse envahie par les métastases et qui constitue un marqueur pronostique indépendant pour la survie. Il apparait également que poursuivre l'enzalutamide tout en commençant de l'abiratérone en cas de progression du PSA n'est pas judicieux. De plus, l'ajout d'un inhibiteur de PARP à l'abiratérone associé à de la prednisone ne modifie pas la réponse au niveau du PSA. En revanche, l'ajout d'abiratérone au début du traitement anti-androgénique en cas de carcinome prostatique à haut risque localement avancé ou métastasé augmente clairement la survie. Un traitement expérimental qui dépendait du variant d'épissage du récepteur des androgènes V7 n'offre pas de meilleurs résultats. Enfin, en cas de cancer de la prostate à haut risque, il convient de privilégier un traitement anti-androgénique de 18 mois plutôt que de 36 mois, toujours après radiothérapie.
|