Résumé :
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Il n’y a pas de soin sans consentement et pas de consentement sans une information adaptée et comprise. Mais rester figé dans cette exigence légale est-ce toujours conforme à l’intérêt du patient, est-ce propice à son bienêtre ? Que faire pour bien faire lorsque le patient ne peut consentir mais reste présent à l’autre, vivant dans la relation, y compris dans la relation thérapeutique ? La quête d’un acquiescement aux soins oblige à dépasser les critères légaux du consentement. L’assentiment apparait alors comme un possible outil pour approcher au plus prés de la volonté non expressive ou mal exprimée du patient. Non encore défini par le droit, l’assentiment permet d’être créatif. Il offre peut-être une nouvelle liberté dans la relation soignant-patient. Notion en devenir, il apparaît comme une réalité à construire, en partant de l’expérience des relations patients-soignants.
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