Résumé :
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L’environnement des chambres où sont hospitalisés des patients porteurs de bactéries résistantes aux antibiotiques ou de Clostridium difficile peut être contaminé par ces micro-organismes pouvant survivre sur les surfaces inertes pendant de longues périodes et être à l’origine de contaminations environnementales. En France, la désinfection terminale des locaux après sortie du patient, en complément d’un bionettoyage rigoureux, est réservée à certaines situations (épidémies non contrôlées par l’application stricte des mesures habituelles, secteurs protégés d’hématologie et de greffe d’organes, laboratoires de niveaux de sécurité biologique 3 [NSB3] et 4 [NSB4]) ou recommandations spécifiques ou réglementaires. Parmi les techniques de désinfection renforcée de l’environnement, l’efficacité et l’innocuité des procédés automatisés émettant un rayonnement ultraviolet-C (les UV-C détruisent les liaisons ADN des bactéries entraînant leur destruction), un gaz ou un dispersât sont actuellement discutées.
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