Résumé :
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"C’est un fait bien connu : les travailleuses sociales et travailleurs sociaux des CPAS constituent un véritable danger pour qui souhaite mener une politique « vraiment de droite », c’est-à-dire reposant sur la thèse que plus d’inégalités profite à tout le monde et que la stigmatisation des plus démunis est un moteur pour le développement. Ainsi, lorsque vous jetez hors du chômage des dizaines de milliers de personnes, créant un petit miracle statistique vous permettant de claironner partout que "vous, vous avez diminué le chômage", une large partie d’entre ces rabat-joies se met à crier au danger. Évidemment, ce sont elles et eux qui rencontrent les humains que sont censés représenter les chiffres et d’une certaine manière, on peut supposer que si elles et ils ne sont pas totalement dépourvu•e•s d’empathie, elles et ils ont sans doute une certaine propension à s’allier avec les miséreux qui fréquentent les centres. La question se pose donc : comment peut-on assurer que celles-là et ceux-là qui agissent directement sur le réel puissent devenir complices efficaces de votre politique qui ne tient la route que dans l’ordre du discours ?" (Extrait de l'article)
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