Titre : | Hépatite alcoolique (2018) |
Auteurs : | Moana Gelu-Siméon ; Philippe Mathurin |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La revue du praticien (10, décembre 2018) |
Article en page(s) : | p. 1113-1117 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Hépatite alcoolique ; Hormones corticosurrénaliennes ; Transplantation hépatique |
Résumé : |
Hépatologie. Atteinte sévère du foie, observée chez un buveur excessif sur cinq, elle voit son pronostic s'améliorer dans les formes les plus graves chez les patients répondeurs à une corticothérapie.
Dans un contexte d'intoxication alcoolique chronique, l'hépatite alcoolique répond à une définition histologique. Quand elle est symptomatique, l'hépatite alcoolique est un syndrome clinique associant un ictère, une fièvre modérée, une sensibilité de l'hypochondre droit, une perte d'appétit et des signes d'insuffisance hépatocellulaire dans les formes sévères. Le bilan biologique retrouve une cytolyse modérée prédominant sur les aspartate aminotransférases (ASAT), un taux élevé de gamma-glutamyltransférases (gammaGT), une hyperleucocytose à polynucléaires et, en fonction de la sévérité, une augmentation de la bilirubine, une diminution du taux de prothrombine, et une élévation de l'international normalized ratio(INR). Quelle que soit la sévérité initiale, l'abstinence a une influence déterminante sur la survie à long terme. Dans les formes sévères (score de Maddrey plus grand ou égal à 32), la corticothérapie pendant 1 mois améliore la survie à court terme et sa réponse est évaluée par le score de Lille. Une transplantation hépatique en procédure accélérée peut être proposée à certains patients non répondeurs au traitement médical. |
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Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | REV.PRA 18-10 | Empruntable | Disponible |