Résumé :
|
Ces 20 dernières années, les résultats curatifs du traitement de 1ère intention du cancer épithélial de l'ovaire par chirurgie et chmiothérapie (la plupart du temps, une combinaison de carboplatine et de paclitaxel) ont peu progressé. Environ 80% des patientes se trouvant à un stade avancé de la maladie (stade FIGO III/IV) présentent une progression tumorale ou sont, dans la majorité des cas, victimes d'une récidive, avec une durée de survie sans progression de seulement 12 à 18 mois. Bien que, dans ces cas-là, le pronostic soit défaborable et une issue fatale généralement inévitable en raison de la survenue d'une résistance médicamenteuse, nous avons néanmoins observé une nette amélioration au cours des 10 dernières années. Une stratégie adaptée et l'arrivée de nouveaux médicaments ont permis d'augmenter le taux de survie à 5 ans, tandis que l'incidence de la maladie reste stable ou diminue légèrement. Aujourd'hui, bon nombre de patientes en récidiv reoivent plusieurs lignes de traitement, la plupart du temps à base de platine, jusqu'à ce qu'elles développent une résistance à cette substance. L'administration séquentielle de différents schémas de chimiothérapie et l'intégration de thérapies moléculaires ciblées (en monothérapie ou en combinaison avec une chimiothérapie) ont contribué à cette amélioration. Parmi ces traitements moléculaires ciblés, les inhibiteurs de l'angiongenèse et de PARP méritent une mention particulière. Dans cet article, nous nous penchons sur le rôle des inhibiteurs de PARP dans le traitement du carcinome ovarien.
|