Titre : | Republication de : La contraception d’urgence. RPC Contraception CNGOF (2019) |
Auteurs : | N. Hamdaoui ; C. Cardinale ; Aubert Agostini |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La Revue Sage-Femme (Vol. 18, n° 1, février 2019) |
Article en page(s) : | p. 52-59 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Acétate d'ulipristal ; Contraceptifs post-coïtaux ; Contraceptifs post-coïtaux hormonaux ; Contraceptifs post-coïtaux synthétiques ; Contraception post-coïtale ; Dispositifs intra-utérins ; Guides de bonnes pratiques cliniques comme sujet ; Lévonorgestrel ; Rapports sexuels non protégés |
Résumé : |
Objectifs Éditer, par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), des recommandations fondées sur les preuves disponibles dans la littérature pour l'utilisation en termes d'efficacité, de sécurité et d'effets secondaires de la contraception d'urgence (CU). Méthodes Une revue de la littérature a été effectuée en consultant les données Medline, Cochrane Library et les recommandations internationales en langue française et anglaise du 1er janvier 1979 jusqu'au 1er mai 2018. Résultats Il est recommandé d'informer les patientes que la CU n'est pas efficace à 100 %. Un test de grossesse est recommandé en cas de retard de règles après prise d'une CU. Il est recommandé d'utiliser la CU le plus tôt possible après le rapport à risque. En l'absence de contraception au long cours, dans les 72 premières heures après le rapport sans protection, l'ulipristal acétate (UPA) ou le lévonorgestrel (LNG) peuvent être proposés avec une supériorité de l'UPA entre 0 et 72h. Au-delà de 72h, les données suggèrent une meilleure efficacité de l'UPA. Cependant, en prenant en compte des éléments pratiques (accès à la CU, coût, répercussions sur la prise d'une contraception hormonale après UPA), il est difficile de recommander l'UPA en priorité entre 0 et 72h. Les menstruations sont plus susceptibles d'arriver précocement avec le LNG. Le DIU au cuivre est une méthode efficace et peut être utilisé en CU jusqu'à 120h après un rapport sexuel non protégé ou en cas de risque d'échec d'une méthode contraceptive. Conclusion La contraception d'urgence n'est pas efficace à 100 %. Plus la prise de la CU est proche du rapport à risque, plus elle est efficace en termes de taux de grossesse. |
Résolveur de lien : |
DOI : 10.1016/j.sagf.2019.01.005 ![]() |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | REV.SAG 19-1 | Empruntable | Disponible |