Titre : | Télé-expertise dentaire : mise en place d’une consultation dentaire initiale à distance (2019) |
Auteurs : | H. Skalkova ; A. Cirilli ; J. Cocco ; L. Terramorsi ; JL Philip ; V. Breuil ; Isabelle Prêcheur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La Revue De Gériatrie (4, Avril 2019) |
Article en page(s) : | p. 207-217 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Consultation à distance ; Gérodontologie ; Maisons de repos ; Maladie d'Alzheimer ; Relations dentiste-patient ; Santé buccodentaire ; Soins dentaires pour personnes âgées ; Sujet âgé ; Télémédecine |
Résumé : |
Contexte : La télé-expertise dentaire permet de réaliser à distance la consultation dentaire initiale, afin d’éviter à une personne âgée un premier transfert inutile d’un établissement de soins vers un cabinet dentaire. Objectif et méthode : Étude de faisabilité puis mise en place d’une télé-expertise dentaire avec un EHPAD de montagne et un service hospitalier de rhumatologie (bilans pré-biphosphonates). Résultats : Pour des patients âgés, la télé-expertise dentaire initiale consiste en un dossier médical bien préparé, envoyé à l’avance au chirurgien-dentiste. Il faut une radiographie panoramique dentaire (panorex), si possible, et le dossier hospitalier ou le dossier de liaison d’urgence avec motif de la consultation, antécédents médicaux et chirurgicaux, bilan biologique et médicaments prescrits. Le médecin précise si le patient a déjà eu des biphosphonates, oraux ou intraveineux, et s’il présente un risque d’allergie ou d’endocardite infectieuse. Le chirurgiendentiste évalue les risques : ostéonécrose des maxillaires, risque hémorragique ou infectieux, anxiété ou agitation, douleur, dénutrition ou autres. Il répond en donnant un plan de traitement initial et la prémédication souhaitée pour réaliser le premier soin dentaire. Discussion : Le modèle décrit fonctionne bien. La seule image vraiment utile est la radiographie panoramique dentaire (panorex). Les photographies et les films intrabuccaux pris par les soignants n’apportent pas d’éléments indispensables et malgré leur motivation, toute surcharge de travail pour les soignants freine le recours à la télé-expertise. Conclusion : Il existe souvent une méconnaissance des soignants à l’égard de l’offre de soins dentaires. Pour augmenter le recours aux télé-expertises et aux soins dentaires, les autorités de santé pourraient aider équipes médicales et chirurgiens-dentistes à mieux communiquer. |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | REV.GER. 19-4 | Empruntable | Disponible |