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Introduction: en 2014, 1 jeune Européen sur 5 âgé de 15 ans rapportait avoir déjà eu une relation sexuelle. Le ressenti par rapport à la première relation sexuelle pourrait avoir un impact sur la qualité de vie des jeunes, une composante importante de leur santé.Méthodologie: les données sont issues de l’enquête Health Behaviour in School-aged Children réalisée en 2014 en Fédération Wallonie-Bruxelles. Parmi 1.778 jeunes âgés de 16 à 20 ans et scolarisés dans l’enseignement secondaire supérieur, nous avons exploré l’association entre le ressenti par rapport à la première relation sexuelle et la qualité de vie liée à la santé.Résultats: parmi les jeunes ayant eu une relation sexuelle, 1 adolescent sur 5 rapportait qu’il aurait préféré vivre cette première expérience plus tard ou qu’il n’en avait pas vraiment envie. Ces jeunes étaient plus susceptibles de présenter un faible niveau de qualité de vie que ceux qui rapportaient un ressenti plus positif de leur première relation sexuelle. Toutefois, lorsque le genre, le niveau socio-économique, la structure familiale, l’image du corps et le soutien social étaient pris en compte dans l’analyse, cette association n’était plus observée, principalement en raison des disparités entre garçons et filles dans le ressenti vis-à-vis du premier rapport sexuel.Conclusion: les prévalences élevées d’un faible niveau de qualité de vie et d’un ressenti négatif par rapport au premier rapport sexuel illustrent la nécessité de soutenir les programmes de prévention dans ces deux domaines. D’autres recherches sont nécessaires pour étudier l’impact potentiel d’un ressenti négatif à l’égard du premier rapport sexuel sur la vie affective, relationnelle et sexuelle et le bien-être des jeunes.