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Résumé :
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Les migrants primo-arrivants qui accèdent aujourd’hui en Europe ont été particulièrement exposés à de nombreux événements adverses dont des violences potentiellement traumatiques. Leur vécu prémigratoire, les conditions de leur voyage vers l’Europe, celles de leur accueil, et la situation interculturelle sont les différents facteurs qui, tout en interagissant, les fragilisent. Les données épidémiologiques disponibles, bien que disparates et difficilement comparables, montrent que plus d’un quart d’entre eux ont des troubles psychiques (trouble de stress post-traumatique et dépression , notamment) qui nécessitent des soins. Leur accès aux soins est difficile et les troubles psychiques ne sont pas toujours mis en avant. Tout médecin devrait savoir faire l’hypothèse de troubles post-traumatiques dans un tel contexte et pouvoir si nécessaire référer vers des soins adaptés. L’avenir des patients, leur capacité à faire valoir leurs droits, à trouver leur place dans notre société et parfois leur survie en dépendent.
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