Titre : | Tribunal Correctionnel Liège, division de Liège (17e chambre), 30/05/2018 (2019) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Jurisprudence de Liège, Mons et Bruxelles - JLMB (N°28, 13 septembre 2019) |
Article en page(s) : | P.1321 |
Langues: | Français |
Sujets : |
IESN Drogue ; Droit pénal ; Jurisprudence (général) ; Liège (Belgique) ; Sursis (droit) ; Toxicomanie ; Tribunal correctionnel |
Résumé : |
1. Les toxicomanes qui ne poursuivent pas un but de lucre devraient être pris en charge non par le système carcéral mais dans le cadre d'un système médico-social permettant une approche combinée mêlant médecins, psychologues, psychiatres et assistants sociaux qui pourraient, tous ensembles, entreprendre à la fois les soins médicaux et psychologiques nécessaires, la remise en ordre au niveau administratif suivie de la poursuite de formations professionnelles avant de permettre la recherche d'un logement puis d'un emploi. 2. Il s'indique de préparer la sortie de prison, dans le cadre d'un sursis probatoire partiel, de manière à ce que le prévenu ne soit remis en liberté que lorsque les démarches nécessaires auront été réalisées pour qu'il quitte la prison à destination d'un centre de désintoxication résidentiel lui offrant une réelle chance de sevrage. La réinsertion sociale du prévenu suppose une collaboration franche de ce dernier, de son conseil, de la maison de justice, du ministère public et du tribunal. |
Note de contenu : |
I. Stupéfiants - Prisons - Institution de soins médicaux - Approche médico- sociale combinée.
II. Sursis et suspension de la condamnation - Toxicomanie - Probation - Centre de désintoxication résidentiel. |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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Bibliothèque IESN | _Périodiques | Périodique | JLMB28/2019 | Empruntable sur demande | Disponible |