Résumé :
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Au moins un Français sur cinq aura de l’urticaire au moins une fois dans sa vie, mais il ne développera une urticaire chronique que dans 10 % des cas. Le médecin doit savoir reconnaître les caractéristiques essentielles du diagnostic : papules œdémateuses érythémateuses fugaces durant chacune moins de 24 heures +/- angiœdèmes durant moins de 72 heures et survenant pendant plus de 6 semaines (quasi) quotidiennement. Toute différence avec cette définition doit faire consulter un dermatologue pour les diagnostics différentiels. Il faut expliquer au patient que l’urticaire chronique n’est pas allergique, qu’elle peut être spontanée ou ne se déclencher que dans certaines circonstances (friction, froid, etc.), ne nécessite un bilan que dans de rares cas, tout en restant à l’écoute sur l’altération de la qualité de vie ressentie. Un traitement en paliers doit être proposé en s’aidant des recommandations françaises sur l’urticaire chronique disponibles en ligne depuis 2019: antihistaminiques anti-H1 de 2e génération exclusivement, si besoin à posologie augmentée, puis, en cas d’échec bien défini, adresser à un spécialiste pour un traitement de palier 3 par biothérapie ou immunosuppresseur.
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