Résumé :
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Le 18 septembre 2015, le grand public apprenait avec stupeur que Volkswagen avait eu recours à un logiciel frauduleux afin de réduire les émissions de gaz polluants de certains de ses moteurs diesel pendant les tests d’homologation, et ce pendant plu-sieurs années. Cette annonce fit l’effet d’une bombe dont les conséquences se font encore ressentir 6 ans après. Cette contribution revient sur les actions menées par les associations de consommateurs contre le fabricant automobile afin d’obtenir réparation pour les consommateurs européens. Complexes, longues, certaines débouchant sur des succès, d’autres sur des déconvenues, ces actions ont révélé de graves failles et les nombreuses difficultés auxquelles se heurtent encore les consommateurs pour obtenir réparation en cas de dommage de masse. La question est désormais de savoir si les leçons de cette affaire ont véritablement été tirées afin d’éviter un nouveau Dieselgate. Bien qu’il existe des raisons d’espérer, des sources d’inquiétudes persistent encore à ce jour. (Extrait de DCCR, 131, p.3
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