Résumé :
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La Belgique a connu au cours des cinquante dernières années de profondes mutations de l’institution familiale : divorces, séparations et recomposition des familles sont beaucoup plus fréquents (2). Ces nouvelles structures familiales posent le problème de la prise en charge matérielle des enfants, ainsi que celui des inégalités face au risque de pauvreté, auquel les familles monoparentales sont particulièrement exposées dans les pays de l’Union européenne (3). Lorsque les parents séparés ne s’entendent pas quant à la répartition de la charge financière que constituent leurs enfants, le juge est amené à choisir une méthode pour évaluer quel serait un juste partage de ce coût, et par suite, pour calculer le montant de la contribution alimentaire due par un parent à l’autre. Comme on le sait, la loi ne prévoit aucune méthode obligatoire pour ce faire, se limitant à la fixation de normes très générales, contenues dans les articles 203 et suivants du Code civil. Notre thèse, présentée avec succès en janvier 2021, avait pour but de progresser, avec l’appui de la science économique, dans la recherche d’une telle méthode.
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