Résumé :
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« La convergence technologique – qui caractérise la 4e révolution industrielle (l’hyperconnexion, l’analyse intelligente et l’automatisation flexible) – provoque une vague disruptive qui influence fortement le monde des soins et donc également l’oncologie. On a déjà eu l’occasion, il y a quelques années, de faire brièvement mention de l’apport potentiel de la génomique en oncologie, en particulier dans le domaine de la radiothérapie. Toutefois, force est de constater que les avancées dans ce domaine se font nettement moins rapidement qu’en oncologie médicale, illustrant clairement une fois de plus le manque d’investissement et l’absence de support industriel dans cette spécialité. Et pourtant, si nous voulons un jour réellement parler de médecine personnalisée, il faudra consentir à faire l’effort dans tous les domaines de la cancérologie, et pas seulement en matière de traitements systémiques. Et même si nous venons de plaider il y a quelques mois dans cette même revue pour une approche beaucoup plus holistique – l’avènement de la maladie, son évolution et la réponse au traitement dépendent de l’interaction complexe de multiples facteurs internes (propres à l’individu) et externes («l’exposome», en ce y compris les déterminants socio-économiques) –, il est grand temps pour les radio-oncologues d’investir le domaine de la génomique. »
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