Titre : | Les téléconsultations durant la pandémie de COVID-19 (2022) |
Auteurs : | Hervé Avalosse ; Jérôme Vrancken ; Didier Willaert ; Johan Vanoverloop |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Santé & société (2, juillet 2022) |
Article en page(s) : | p. 60-71 |
Langues: | Français |
Sujets : |
Paramédical (MeSH) Accessibilité des services de santé ; Belgique ; Consultation à distance ; COVID-19 ; Crise sanitaire ; Médecins généralistes ; Télémédecine |
Résumé : |
Durant la pandémie de COVID-19 de nouveaux codes de nomenclature ont été créés au sein de l’assurance obligatoire soins de santé afin que des consultations puissent se tenir à distance (par téléphone, généralement). Le but était de pouvoir garantir ainsi la continuité des soins. L’Agence Intermutualiste a examiné en détail l’utilisation de ces nouveaux codes de nomenclature durant l’année 2020. Par qui et pour qui ces téléconsultations ont-elles été mises en œuvre ? Dans ce travail, l’accent est mis sur l’accessibilité : est-ce que tout un chacun a bien eu l’opportunité de recourir aux téléconsultations ?
Quelques résultats : • Environ 11 millions de téléconsultations ont été effectuées en 2020, essentiellement par les médecins généralistes (85%) et spécialistes (12,5%). Le recours à la téléconsultation a été plus intense durant les pics de la pandémie (mars, novembre) mais ne disparaît pas pour autant entre ces deux pics, quand le déconfinement a été progressivement mis en place, ni vers la fin de l’année. • Pratiquement tous les médecins généralistes (93%) ont eu (au moins une fois) l’occasion de mettre en pratique la téléconsultation. On note toutefois un effet d’âge : 24% des médecins généralistes de plus de 65 ans n’ont eu aucune expérience avec la téléconsultation en 2020. • Du côté des patients, 45% d’entre eux ont eu l’occasion (au moins une fois) d’entrer en contact à distance avec leur généraliste. De plus, par patient ayant au moins expérimenté une fois la téléconsultation sur l’année, la proportion moyenne de téléconsultations parmi tous les contacts avec les généralistes est de 39%. • On a examiné ces indicateurs pour divers groupes de patients, définis sur base de divers critères socio-démographiques (âge, sexe, statut social, etc.) ou d’état de santé (diabète, asthme, maladie cardiovasculaire, etc.). Certains groupes de patients sont au-dessus de ces références, d’autres en-dessous (les bénéficiaires de l’intervention majorée, par exemple). Toutefois, aucun de ces groupes n’est caractérisé par une proportion de téléconsultations dramatiquement faible. L’impression générale qui se dégage des résultats est que les contacts à distance ont trouvé leur place durant la pandémie, sans que l’accessibilité aux soins de la part des groupes sociaux plus fragiles s’en trouve lésée. Certes, les téléconsultations ne sont pas la panacée, mais elles ont permis la continuité des soins de première ligne (surtout en médecine générale) à un moment où entrer physiquement en contact avec son prestataire n’était pas recommandé. |
En ligne : | https://www.mc.be/media/sante-societe-2-les-teleconsultations-durant-la-pandemie-de-covid-19_tcm49-75840.pdf |
Exemplaires (1)
Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | SAN.SOC 22-2 | Empruntable | Disponible |