Résumé :
|
La prévalence de la dysphorie de genre est difficile à mesurer, en raison de la conceptualisation du terme et du fait que toutes les personnes concernées ne se tournent pas vers une aide. Selon des études, elle serait de 0,6 à 1,7%. La dysphorie de genre peut coïncider avec diverses psychopathologies (telles que l’anxiété, la dépression) et avoir un impact important, en particulier pendant la puberté. La suppression pubertaire endogène, suivie d’un traitement hormonal qui modifie l’aspect physique vers le sexe souhaité peut aider à soulager le fardeau de la souffrance ressentie. Cependant, les soins physiques et mentaux représentent un processus de longue haleine au cours duquel l’enfant ou l’adolescent, mais aussi ses parents et sa famille, sont soutenus afin de réussir la transition sociale, médicale et juridique. On sait par ailleurs qu’un nombre croissant de personnes transgenres s’identifient comme non-binaires (1). Dans ces conditions, une approche individualisée par une équipe expérimentée est nécessaire. Le présent article repose sur les présentations de la Pr Dr Martine Cools et de la psychologue Gaia Van Cauwenberg (UZ Gent) dans le cadre de la réunion annuelle de la SBP/BVK*.
|