Résumé :
|
Nous abordons tout d’abord l’impact des traitements de la maladie métastatique sur la survie de la population générale. Viennent ensuite les anticorps conjugués, qui occupent aujourd’hui une place incontournable en cas de cancer du sein de stade avancé ou métastatique. C’est en tout cas ce qui ressort des données de tolérance de DESTINY-Breast03, qui comparait le trastuzumab déruxtécan au T-DM1, des données cliniques de TROPICs-02, dans laquelle le sacituzumab govitécan a été comparé à la chimiothérapie standard après plusieurs lignes de traitement, et des données préliminaires du patritumab déruxtécan, qui cible HER3. Les données en survie globale de PALOMA-2 ont par contre créé un mini-séisme et posent la question de l’équivalence d’efficacité des anti-CDK4/6, une classe thérapeutique qui devrait probablement être poursuivie en maintenance si l’on en croit les données de MAINTAIN. Par ailleurs, bloquer la voie AKT a du sens, du moins en cas d’altération de la voie PI3K/AKT/PTEN, même si l’inhibition de la voie PI3K par l’alpélisib n’a pas encore livré tous ses secrets en termes de biomarqueurs. Enfin, il nous reste encore des choses à apprendre concernant l’intérêt des traitements locaux en cas d’oligométastases.
|