| Titre : | Le protocole de détresse respiratoire chez les personnes âgées en fin de vie : Un choix thérapeutique de dernier recours ? (2022) |
| Auteurs : | Diane Tapp ; Marie-Ève Cimon ; Florence Martineau ; Laurie Plamondon ; Abba Fadimatou ; Ariane Plaisance |
| Type de document : | Article : site web ou document numérique |
| Dans : | L'infirmière clinicienne (Vol. 19, n° 1, 2022) |
| Article en page(s) : | p. 58-66 |
| Langues: | Français |
| Sujets : |
Paramédical (MeSH) Accompagnement de la fin de la vie ; Dyspnée paroxystique ; Prescription inappropriée ; Protocoles cliniques ; Québec ; Sujet âgé ; Syndrome de détresse respiratoire de l'adulte |
| Résumé : |
Contexte. Au Québec, le protocole de détresse respiratoire (PDR) est prescrit aux patients recevant des soins palliatifs et de fin de vie. Il s’agit de l’administration simultanée d’un opioïde, d’un anticholinergique et d’un sédatif par une infirmière permettant d’induire une sédation et de diminuer rapidement les symptômes aigus d’un patient en fin de vie. Selon le protocole médical de l’Institut d’excellence en santé et services sociaux (INESSS), le PDR devrait être une mesure d’urgence et de dernier recours. Son utilisation est peu documentée et serait fréquente auprès des aînés.
But et méthodes. Le but de cet article est de décrire la prévalence, la fréquence et les motifs justifiant le recours au PDR, ainsi que les administrations non conformes chez les personnes âgées dans différents milieux cliniques. Une étude de cohorte rétrospective transversale multicentrique a été effectuée dans six unités de soins de la grande région de Québec. Quatre-cents quatre-vingt-huit (488) dossiers de patients décédés alors qu’ils étaient âgés de plus de 65 ans ont été analysés. Résultats. La moyenne d’âge au décès était de 81,1 ans (±9,2). Globalement, 78 patients ont reçu un total de 127 PDR. Soixante-quatre PDR (50,4 %) administrés étaient non-conformes. Les prévalences de l’administration du PDR et de la non-conformité sont plus élevées aux soins intensifs. Discussion. Les pratiques actuelles de gestion des symptômes aigus chez des patients âgés en fin de vie doivent être améliorées. Retombées. La mise en perspective de ces constats permettra d'améliorer la qualité des soins offerts de même que de réduire les disparités entre les milieux cliniques. |
Exemplaires (1)
| Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
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