|
Résumé :
|
Certains enfants paraissent plus maladroits que leurs pairs du même âge, tombent fréquemment, renversent, parviennent difficilement à manipuler leurs fourchette et couteau, sont incapables de lacer leurs chaussures, n’aiment pas dessiner et vivent l’écriture comme un calvaire. Si vous rencontrez un enfant avec de telles difficultés, à tel point que cela a un impact négatif sur son quotidien et sa scolarité, il se pourrait qu’il présente un trouble développemental de la coordination (TDC), aussi connu sous le nom de dyspraxie. Ce trouble touche approximativement 5% de la population, ce qui correspond en moyenne à un enfant par classe à l’école primaire. Pourtant, le TDC est moins connu par les professionnels de la santé et moins étudié dans les recherches scientifiques que d’autres troubles neurodéveloppementaux tels que le trouble du spectre de l’autisme, la dyslexie ou le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H). Cet article vise dès lors à décrire les caractéristiques générales du trouble, de ses manifestations cliniques aux hypothèses concernant ses mécanismes sous-jacents et corrélats neuronaux.
|