Résumé :
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La chevelure est symbole de puissance, de force vitale et de bien-être. C’est une interface entre l’intérieur et la réalité externe de l’individu, entre l’intime et le social. Ce qui en fait un élément de séduction, mais aussi d’humanité et d’identité. Il n’est pas étonnant qu’elle soit le sujet de manifestations pathologiques essentiellement chez l’enfant. La trichotillomanie en est une. Ce trouble interpelle, aussi bien les cliniciens que l’entourage du patient, par l’incompréhension qu’elle suscite et parfois même par l’horreur esthétique engendrée et souvent par son retentissement somatique en cas de trichobezoard. Au travers de cet écrit, nous allons questionner les origines psychopathologiques la trichotillomanie et en déduire les retombées cliniques et thérapeutiques, spécialement chez l’enfant et l’adolescent.
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