Résumé :
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Une dame de 55 ans a été orientée vers le service de gynécologie de notre polyclinique (Elisabeth-TweeSteden Ziekenhuis, Tilburg, Pays-Bas) en raison de symptômes de vulvodynie sévères, qui se sont aggravés malgré un traitement consistant en des anesthésiques locaux et une thérapie systémique par antiépileptiques et antidépresseurs. Des examens diagnostiques complémentaires ont révélé la présence d’une tumeur desmoïde au niveau du plancher pelvien, laquelle était étroitement liée au nerf pudendal. La tumeur ne pouvant être réséquée, une chimiothérapie et une radiothérapie ont été administrées en guise de traitement, sans toutefois parvenir à soulager efficacement les douleurs ressenties par la patiente. La description de ce cas a pour objectif d’appeler à une plus grande vigilance, d’une part, pour inclure des causes plus rares de vulvodynie dans le diagnostic différentiel et, d’autre part, pour encourager l’adoption d’une approche multidisciplinaire en cas de tumeurs desmoïdes.
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