Titre :
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Thérapie locale ciblant les métastases pour le traitement du cancer de la prostate ogligométastatique (2023)
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Auteurs :
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Gert De Meerleer, Auteur ;
Kato Rans, Auteur ;
Thomas Adams, Auteur ;
Filip Ameye, Auteur ;
Selma Ben Mustapha, Auteur ;
Charlien Berghen, Auteur ;
Erik Briers, Auteur ;
Marc Claessens, Auteur ;
Olivier De Hertogh, Auteur ;
Herlinde Dumez, Auteur ;
Bénédikt Engels, Auteur ;
Karin Haustermans, Auteur ;
Leen Noë, Auteur ;
Carl Salembier ;
Peter Schatteman, Auteur ;
Patrick Schoonooghe, Auteur ;
Hans Vandendriessche, Auteur ;
Lodewijk Van Wynsberge, Auteur ;
Christof Vulsteke, Auteur ;
Steven Joniau, Auteur
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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Onco Hemato (Vol. 17, n° 2, avril-mai 2023)
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Article en page(s) :
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p. 27-32
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Langues:
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Français
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Sujets :
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Paramédical (MeSH)
Castration
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Histoire
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Métastase tumorale
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Prise en charge de la maladie
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Thérapeutique
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Tumeurs
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Tumeurs de la prostate
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Résumé :
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« Les patients atteints d’un cancer de la prostate présentant un nombre limité de métastases affichent des chiffres de survie bien meilleurs que ceux ayant de nombreuses métastases. Compte tenu de ces éléments probants, disponibles depuis maintenant déjà 15 ans, il est donc logique d’adopter une approche thérapeutique différente pour ces deux groupes de patients. Chez les patients sensibles à la castration qui développent ≤ 3 métastases métachrones après un traitement radical de la tumeur prostatique primitive, le traitement ciblé des métastases (métastasectomie et radiothérapie stéréotaxique) est une thérapie très utile qui permet de différer significativement la nécessité d’instaurer une castration palliative et, par conséquent, l’apparition de tous les effets secondaires associés qui réduisent la qualité de vie. Cela a été prouvé à la fois par des essais randomisés et des études rétrospectives, ces dernières ayant mis en évidence une prolongation de ce délai de plus de 5 ans. En outre, le traitement ciblé des métastases est pratiquement atoxique. Ces résultats concluants observés chez les patients sensibles à la castration présentant un nombre limité de métastases métachrones ont incité des chercheurs à appliquer la même stratégie aux patients atteints d’un cancer métastatique résistant à la castration avec ≤ 3 lésions progressives. Les premières analyses montrent que, dans cette population aussi, le traitement ciblé des métastases permet de prolonger jusqu’à 16 mois le délai avant le passage à la ligne de thérapie systémique suivante. En outre, le taux de réponse du PSA a atteint plus de 90%, et cette thérapie s’avère également atoxique dans cette population. Des essais randomisés actuellement menés à différents endroits dans le monde ont pour objectif de déterminer si les données relatives aux patients sensibles à la castration et présentant < 3 métastases métachrones peuvent également être extrapolées. Les premiers éléments probants, bien que limités, sont prometteurs. »
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En ligne :
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https://flipflashpages.uniflip.com/3//61981/1127969/pub/document.pdf#page=29
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