Résumé :
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Les nombreux effets exercés par la vitamine D, notamment sur le système cardiovasculaire et le métabolisme glucidique, suggèrent de possibles bénéfices sur les pathologies gravidiques. Le statut en vitamine D des femmes enceintes est identique à celui de la population générale, donc insuffisant chez la plupart, alors que leur demande calcique est accrue. Le statut en vitamine D du nouveau-né dépend de celui de sa mère. Les méta-analyses d’essais contrôlés randomisés ont montré qu’une supplémentation en vitamine D au cours de la grossesse permettait de réduire significativement le risque de pré-éclampsie, de diabète gestationnel, d’hémorragie du post-partum et de poids de naissance bas. Les recommandations françaises actuelles (100 000 IU de vitamine D3 au début du 3e trimestre) sont insuffisantes pour maintenir un statut optimal en vitamine D chez la mère et le nouveau-né. On peut actuellement raisonnablement proposer une ampoule mensuelle de 50 000 UI dès le début de la grossesse.
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