Résumé :
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Pour que la majorité de la population générale dispose d’une concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D (25-OH-D) > 20 ng/mL, il faudrait, selon des données récentes, des apports en vitamine D supérieurs à ceux recommandés par l’EFSA et l’ANSES, de l’ordre de 1 200 UI/j, le double ou le triple chez les personnes obèses et celles à peau pigmentée. Une recommandation largement acceptée est de ne pas dépasser des apports de 4 000 UI/j (100 µg) de vitamine D chez quelqu’un dont on ne connaît pas le statut vitaminique D. Il existe aujourd’hui des arguments solides pour privilégier une supplémentation quotidienne plutôt qu’une supplémentation intermittente avec des fortes doses mais, en dehors des gouttes destinées aux nouveau-nés, il existe en France peu de formes pharmaceutiques de vitamine D adaptées à une prise journalière simple. L’utilisation de la plus petite des doses intermittentes disponibles (50 000 UI aujourd’hui) est un pis-aller en attendant la disponibilité de produits adaptés et remboursés.
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