Résumé :
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Certaines maladies – Alzheimer, dépression – touchent plus les femmes. Mais, on trouve quatre fois plus d'autistes chez les garçons, et 20% de plus de cancers chez les hommes. Et s'il s'agissait d'une différence liée au sexe ? Pourtant, la recherche et la médecine font comme s'il n'y avait qu'un seul sexe, le mâle étalon... Le patient est en droit de s'interroger : une médecine " personnalisée " sans différencier les deux moitiés de l'humanité ? Les mêmes traitements pour tous malgré plus d'effets indésirables des médicaments chez les femmes, et pas de dépistage chez les hommes de l'ostéoporose, maladie " de femme " ? Au nom de la parité de genre, on voudrait gommer ces différences, alors que 263 040 études démontrent à ce jour que nous ne fonctionnons pas pareil. Partout dans le monde, sauf en France... Nos 63 000 milliards de cellules ont un sexe dès l'instant de la conception, le saviez-vous ? Les mécanismes de la douleur et de la dépression sont différents selon le sexe, c'est démontré, mais on prescrit le même traitement indifféremment ! À tous les âges, avant même la naissance, c'est le sexe qui fait la différence, pour la vie ; c'est le sexe qui doit changer les codes de la recherche, de la médecine, de la société.
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