| Titre : | La pleine conscience pour les patientes atteintes d'un cancer du sein présentant des troubles cognitifs (2023) |
| Auteurs : | Michelle Melis, Auteur ; Stefan Sunaert, Auteur ; Ann Smeets, Auteur ; Sabine Deprez ; Katleen Van der Gucht, Auteur |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Onco Hemato (Vol. 17, n° 6, novembre-décembre 2023) |
| Article en page(s) : | p. 58-62 |
| Langues: | Français |
| Sujets : |
Paramédical (MeSH) Activité motrice ; Amélioration de la qualité ; Bien-être ; Études de suivi ; Évaluation des impacts sur la santé ; Manifestations neurologiques ; Physiologie ; Pleine conscience ; Qualité de vie ; Santé mentale ; Symptômes comportementaux ; Traitement médicamenteux ; Troubles de la cognition ; Tumeurs du sein |
| Résumé : |
« Une femme sur 4 peut connaître un déclin cognitif après un traitement contre le cancer du sein. Il est alors question de trouble ou de déficit cognitif lié au cancer ('cancer-related cognitive impairment', CRCI). Les problèmes cognitifs peuvent être causés par une interaction complexe de facteurs. Un traitement capable d’agir sur ces différents facteurs est donc également indiqué. Malheureusement, aucun n’est actuellement disponible pour le CRCI. Des recherches antérieures ayant montré que la pleine conscience pouvait agir sur plusieurs causes du CRCI, nous avons examiné dans cette étude si cette pratique pouvait réduire les symptômes cognitifs après un cancer. La pleine conscience vous apprend à concentrer votre attention sur l’instant présent par le biais d’une approche douce, ouverte et curieuse.
121 femmes atteintes de CRCI ont participé à cette étude. Elles ont été réparties au hasard entre 3 groupes: un groupe pratiquant la pleine conscience, un groupe suivant un entraînement physique et un groupe de contrôle sur liste d’attente. Nous avons réalisé des IRM cérébrales, des tests neuropsychologiques, des questionnaires et des prélèvements sanguins chez toutes les participantes, avant le début de l’intervention, juste après et 3 mois plus tard. Les résultats ont révélé que la pleine conscience et l’entraînement physique pouvaient tous deux améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de CRCI. En outre, toutes les participantes ont fait état d’une diminution des troubles cognitifs au fil du temps. La pleine conscience n’était donc pas plus efficace que l’entraînement physique ou l’absence d’intervention pour réduire les symptômes cognitifs. Par ailleurs, nous avons constaté des différences dans la structure et le fonctionnement du cerveau après les deux types d’intervention. En outre, nous n’avons relevé aucun effet de la pleine conscience, mais bien de l’entraînement physique, sur l’inflammation périphérique. Enfin, la pleine conscience et l’entraînement physique ont eu tous deux un effet positif sur les symptômes de dépression, d’anxiété, de stress et de fatigue. Ainsi, la pleine conscience et l’entraînement physique semblent être des interventions efficaces pour améliorer la qualité de vie dans le contexte du CRCI. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer quelles interventions sont susceptibles d’avoir un impact sur la cognition. » |
| En ligne : | https://flipflashpages.uniflip.com/3//61981/1130348/pub/document.pdf#page=58 |
Exemplaires (1)
| Localisation | Section | Support | Cote de rangement | Statut | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| Bibliothèque Paramédicale | Périodiques | Périodique | Onco Hemato. 20 23-6 | Empruntable | Disponible |



