Résumé :
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« L’incontinence urinaire masculine est fréquente, augmente avec l’âge et est souvent responsable d’une altération de la qualité de vie. Au-delà du diagnostic clinique, qui est porté à l’interrogatoire, le praticien doit s’efforcer d’identifier le ou les mécanisme(s) sous-jacent(s) et d’évaluer l’intensité de la gêne afin d’initier une prise en charge adaptée. On distingue notamment l’incontinence urinaire à l’effort – pour laquelle il est souvent proposé une rééducation pelvipérinéale, et l’incontinence urinaire par urgenturie – dont les traitements médicamenteux (anticholinergiques, bêta3-adrénergiques) et la neurostimulation tibiale postérieure constituent les prises en charge de première ligne. En outre, un certain nombre de drapeaux rouges doivent être systématiquement recherchés afin de ne pas méconnaître un globe vésical ou une affection locale sous-jacente, et d’identifier au plus tôt les hommes relevant d’une prise en charge spécialisée en urologie. Il paraît aussi essentiel que le médecin traitant puisse évoquer, avec le patient, les différentes approches palliatives que sont les protections, les étuis péniens ou la pince à verge, lorsque cela est nécessaire. »
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